mercredi 30 juin 2010

Le début de la fin, l'arrivée d'un début

Boludos, Boludas,
Notre périple à Buenos Aires tire à sa fin. Le stage de Gabrielle s'est terminé cette semaine. Nos cours d'espagnol, pour leur part, prendront fin cette semaine avec nos examens oraux et écrits. Oui, des examens! Nous avons été surpris de l'apprendre, mais après réflexion, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il est bien normal pour une institution comme la UBA d'exiger l'excellence, même de la part des étudiants étrangers.

Je vous avertis, il sera encore, en partie question, de foot dans ce billet. Gabrielle m'a fait remarquer, avec raison, que je parle toujours de sport dans notre blog; au début du mon périple c'était les Canadiens en séries, maintenant c'est l'équipe de l'Argentine à la Coupe du monde. Que voulez-vous? Un gars, ça parle de sports, car des fois, ça ne sait pas parler d'autre chose...

Eh bien oui, c'est maintenant terminé pour l'Argentine à la Coupe du monde. Il ne reste qu'une seule équipe américaine: l'Uruguay. Quelle chance, nous prévoyons justement débuter notre voyage dans ce pays. Nous aurons donc une deuxième chance de nous trouver dans le pays de l'équipe championne...

Jusqu'à maintenant, nous avons visionné toutes les parties de l'Albiceleste à des endroits différents. Nous sommes allés dans quelques cafés à l'ambiance survoltée. Une autre fois, nous étions à la Plaza San Martin (écran géant dans un parc public), mais cette dernière était beaucoup trop bondée. Finalement, lors de la dernière joute, un élève de Gabrielle nous a invités à l'appartement de sa copine, qui habite dans une résidence universitaire, c'était génial! En discutant avec un collègue de classe, nous avons eu vent d'une curieuse façon de procéder pour le visionnement des matchs. Nous avons demandé à notre camarade s'il voulait écouter la prochaine partie avec nous. Il nous a répondu que c'était impossible puisqu'il devait absolument écouter le match chez un ami argentin. Ce dernier est très superstitieux. Lors du premier match de la sélection en Afrique du Sud, quelques amis ont été invités chez lui pour voir le match. Puis, pour les autres parties, aucune nouvelle personne n'était admise et si un des membres originels avait la malchance de ne pas se présenter à un des matchs subséquents, il n'était derechef, plus admis par la suite.


Outre le foot, nous avons récemment participé à un autre événement sportif, cette fois-ci beaucoup moins barbare. Après presque 2 mois dans la capitale, nous nous sommes finalement décidés à visiter une milonga. Ce sont dans ces lieux, qui sont en fait des bars, que les habitants de la capitale dansent le tango, la célèbre danse argentine. De ce que nous avons vu, les milongas sont très populaires, autant pour les jeunes que les vieux. Ceux qui nous connaissent savent que ni Gabrielle ni moi (surtout moi) avons la fibre dansante dans nos gènes (quoique mes parents sont de très bons danseurs). Après un court cours, nous avons assisté à notre première soirée de tango argentin. Cette danse est très difficile car elle demande une grande symbiose entre les partenaires. Il paraît même que le tango constitue une véritable thérapie de couple. Eh bien voilà, nous avons fait notre petite thérapie avant notre départ de la capitale.

Nous ne nous sommes pas encore arrêtés sur un itinéraire précis de voyage. En fait, nous prévoyons faire du pouce, alors il faut s'attendre à quelques détours. Voici ce à quoi ça pourrait ressembler: nous voulons débuter par nous rendre à Montevideo en Uruguay via un des nombreux traversiers du rio de la Plata. Puis, nous reviendrons en Argentine par la voie terrestre et nous nous dirigerons vers le nord-est jusque dans la province de Misiones pour voir les chutes d'Iguazu, que nous avons finalement décidé d'inclure à notre itinéraire (même si on en a aussi des chutes au Canada!!) Ensuite, direction nord-ouest jusqu'au parc national Salar de Uyuni en Bolivie. Après, retour vers le Sud pour visiter les régions de Salta et Jujuy. Finalement, direction Buenos Aires en passant par Mendoza (et ses vignobles), Cordoba et Rosario. Tout ceci n'est encore qu'une esquisse, on s'attend bien sûr à quelques imprévus sur la route! Qu'en pensez-vous, d'autres suggestions?

À bientôt,


dimanche 20 juin 2010

Coke et autres abus

Hola todos,
Aca en Buenos Aires, vivimos la locura del mundial. En todos los lugares y en todos los medios de comunicación, hablan de fútbol. Puede ser que es porque tengo mucho tiempo libre, pero nunca he escuchado tanto de partidos de este deportes. La semana pasada en nuestra clase de español, uno de nuestros compañeros, un primo francés, se levanto de su silla a las 3:20. Él dijo a la profesora que debía partir porque tenía una cita al médico. Ahora bien, la hora de su salida correspondía exactamente con el debuto del partido entre Francia y México. Me gusta a pensar que la Francia se castigo para esta mentira.
Eh bien oui, c'est la folie du foot ici. On pourrait même dire que les Argentins sont «accros au foot», de la même façon que les Québécois et les Canadiens sont «accros au hockey». À l'instar de chez nous, le sport national a remplacé la religion catholique romaine en tant qu'«opium du peuple». En fait, j'ai cru remarquer qu'ici, l'amour du foot est encore plus généralisé que dans notre société. Je n'ai d'ailleurs encore rencontré personne qui déteste le soccer.

Écrans géants installés par la ville diffusant tous les matchs du Mondial.

Or, il me semble que le foot ne soit pas la pas la seule chose à laquelle la société argentine soit accro. Tout d'abord, comme je l'avais mentionné dans un billet précédent, les Argentins sont dépendants du Coca-Cola. Ici, tout le monde boit de cette boisson toxique: dans la rue, au resto, au travail, à l'école, et en très grande quantité. Dans les marchés, il existe même des formats géants de trois litres. Lors de sa première journée à l'université, Gabrielle, a rencontré la coordonnatrice des professeurs de français de la UBA, pour discuter de la forme que prendrait son stage. Une fois assise dans son bureau, Victoria, la coordonnatrice, s'est empressée de sortir une bonne bouteille de Coke froid, qu'elle a sirotée tout au long de l'entretien. C'est étrange, mais le fait qu'un supérieur boive de la "liqueur noire" et t'en offre une gorgée, détend considérablement l'atmosphère lors d'une première rencontre.
Aussi, j'ai découvert cette semaine que les Argentins se concoctent une boisson alcoolisée à base de Coke (et ce n'est pas du Rhum and Coke). En effet, la fin de semaine dernière, nous avons assisté à un modeste spectacle de punk, où nous avons remarqué que plusieurs personnes buvaient, à même une bouteille de plastique de Coke tranchée en deux, un liquide d'une composition douteuse. Cet élixir, dont la popularité pourrait l'élever au titre de boisson nationale, est un mélange de Coke, de glaçons et de Fernet Branca, un apéritif italien très amer. À ce que l'on dit, son goût s'apparente à celui d'un médicament aux herbes.

Fernet-Branca

J'ai même entendu dire que l'Argentine est le pays d'Amérique du Sud où l'on consomme le plus de Coca-Cola. Bien sûr, on pourrait aussi dire que les Québécois sont accros aux boissons gazeuses (le Québec est d'ailleurs l'un des seuls endroits dans le monde où le Pepsi a une plus grande part de marché que le Coke).
Les Argentins sont aussi accros au maté, au bœuf et aux cigarettes, mais tout ça, c'est une autre histoire...

***

Au cours des dernières semaines, j'ai tenté d'en apprendre un peu plus sur l'histoire récente de l'Argentine. Jusqu'à maintenant, je n'ai eu que quelques bribes d'informations de la part des gens sur la crise économique de 2001 et encore moins sur la dictature militaire de 1976 à 1983. Gabrielle et moi avons écouté El secreto de sus ojos. Ce film argentin, gagnant d'un Oscar, nous a fait découvrir plusieurs choses sur la période précédant l'arrivée au pouvoir des militaires.
Dans un cours, une de nos professeurs nous a mentionné que durant l'époque trouble entourant la crise économique, il était presque impossible de donner les cours parce qu'il y avait constamment de bruyantes manifestations sur l'avenue 25 de Mayo sur laquelle se trouve l'école de langues. D'autre part, Diana, notre ancienne hôte, nous a avoué qu'elle avait commencé à accueillir des étrangers dans sa maison au tournant des années 2001 lorsqu'elle a perdu son emploi de designer industriel. À cette époque, une quantité croissante de touristes venaient visiter l'Argentine pour profiter des taux de change extrêmement avantageux. Certains propriétaires ont donc été en mesure de profiter de cette conjoncture favorable au sein d'une situation économique désastreuse. Enfin, un étudiant de Gabrielle lui a confié qu'à l'époque de la crise économique, des avocats, des architectes et des professeurs se sont retrouvés, du jour au lendemain, dans la rue à vendre du jus d'orange ou d'autres babioles parce qu'ils avaient perdu leurs emplois. Ce même étudiant a perdu 20 000$ d'un seul coup en raison de la dévaluation du peso argentin.
Concernant la dictature militaire, j'ai remarqué que notre cahier d'exercices du cours d'espagnol fait mention à un endroit des desaparecidos, les victimes de la dictature militaire. On a d'ailleurs estimé à 30 000 le nombre de disparus au cours de cette période sombre et récente de l'histoire du pays.
Nous avons aussi vu et entendu parler a plusieurs reprises des Madres de Plaza de Mayo, une organisation formée par les mères des disparus qui réclament justice de la part du gouvernement.

"Les mères" sur la Plaza de Mayo où elles effectuent hebdomadairement des marches et où elles sensibilisent la population à la cause des "desaparecidos".

"El pañuelo", emblème de l'organisation des Madres, peint sur le sol de la plaza de Mayo.

De façon générale, je trouve qu'il est assez difficile d'aborder directement ce sujet avec les Argentins. Plusieurs sont trop jeunes pour avoir vécu sous la dictature, mais cette dernière a sans aucun doute laissé des traces encore très visibles dans la société. La crise économique a effrité tout ce qui pouvait rester de confiance de la population envers la classe politique actuelle, alors que d'anciens personnages (tel qu'Evita Peron) continuent de marquer l'imaginaire collectif. D'une façon générale, je crois que les Argentins gardent une cicatrice profonde de l'histoire des dernières décennies. Je crois d'ailleurs que la méfiance générale des Porteños envers les gens qu'ils ne connaissent pas n'est pas étrangère aux événements récents.
Je vous passe le salut, à tous.

lundi 14 juin 2010

Jour de match

Chers lecteurs, lectrices,
Ça y est! La coupe du monde a bel été bien débuté. Samedi matin, nous avons assisté à la première partie de l'Argentine, contre le Nigéria. Initialement, nous voulions aller écouter le match dans un des deux espaces publics aménagés par le gouvernement, à la Plaza San-Martin ou au Parque del Centenario. Finalement, il pleuvait à sieaux ce matin-là, et nous avons plutôt opté pour un bon vieux café comme lieu de visionnement.
Nous étions une dizaine de personnes à écouter le match à cet endroit. Après le premier premier but, des ouvriers d'un chantier devant notre café ont traversé la rue en courant pour venir visionner l'exploit de leur équipe nationale. Mis à part ces braves gens, les rues de Buenos Aires étaient complètement vides. La capitale se transforme en ville fantôme le temps d'un match. Finalement, l'Albiceleste l'a emporté par la marque de 1-0. Tout au long de la partie, le sélectionneur et l'entraîneur de l'équipe argentine Diego Maradona semblait très énervé sur les lignes de côté. Il prenait même la peine de ramasser et de donner aux joueurs le ballon lorsque ce dernier sortait des lignes. Certains ont même dit que la légende du foot va finir par arracher le chandail d'un des joueurs et embarquer sur le terrain.
La prochaine partie de l'Argentine est jeudi le 17 juin, à 8h30. Ce matin-là Gabrielle a été avertie que ce n'est pas vraiment nécessaire de se présenter à l'école puisque les classes seront vraisemblablement vides. Les patrons d'entreprises, qui savent bien que pour les fans les matchs sont plus importants que le travail, tentent par toutes sortes de façons d'encourager la présence au travail des employés. Dans certains milieux de travail, on distribue gratuitement, les jours de match, des croissants, du café, des empanadas, des sandwichs ainsi que des fanions, foulards, drapeaux et trompettes aux travailleurs. Et ces récompenses sont bonifiées si l'équipe nationale gagne la partie. Plusieurs commerces ont aussi fait l'acquisition de télévisons et d'écrans géants pour ne pas que leurs employés ratent les parties.
De mon côté, j'ai choisi ma nouvelle équipe fétiche et, à l'instar de certaines personnes, je suis confiant que l'équipe nationale ira loin! Vamos Argentina!
Bonne journée tous,

mercredi 9 juin 2010

A smell of gas in the UBA

Bonjour,
Revirement inattendu aujourd'hui dans notre cours d'espagnol. Après environ une heure de leçons, la classe a été interrompue car une forte odeur de gaz a soudainement envahi les locaux. Il faut vous expliquer que l'an dernier, l'université s'est doté d'un système de chauffage tout neuf, mais que malgré cette installation, il n'y a pas encore de chauffage dans la bâtisse. Plutôt, il semble qu'au lieu d'aller dans les calorifères pour brûler et produire de la chaleur, le gaz erre dans les locaux décrépis de la UBA. La semaine dernière, la même situation s'est produite et l'école a préféré de pas avertir les professeurs et les élèves. Toutefois, incommodés par les effluves nocives, certains professeurs ont décidé d'aller terminer leurs classes dans les bars environnants. Gabrielle a aussi entendu parler d'une pétition des profs et des élèves pour que la direction agisse pour définitivement faire cesser ces fuites. Il faut aussi mentionner qu'il fait très froid dans les locaux et qu'un environnement chauffé serait plus propice à l'apprentissage. Mais bon, il demeure que tout ceci n'est qu'une question d'argent...

Un aperçu de notre classe

Parlant d'argent, il y a beaucoup de vendeurs itinérants ici. Dans le métro, et encore plus dans les trains de banlieue, on se fait sans cesse soliciter pour n'importe quoi: des bas, des auto-collants, des gommes, des élastiques pour les cheveux, des étuis à CD, des effigies religieuses, des cubes Rubik, des lampes de poche, des crochets à suce, des CD et DVD, des mouchoirs, des thermomètres, etc. Une tactique de vente particulièrement efficace pour ces gens est de passer dans le wagon et de distribuer un quelconque produit à tous les passagers (même à ceux qui dorment) avec le prix inscrit dessus. Puis, le vendeur revient quelques minutes plus tard pour reprendre ses biens. Les gens intéressés peuvent alors payer et garder le produit convoité. Bien sûr, certains types d'objets sont mieux adaptées à ce genre de stratégie de vente que d'autres, comme par exemple les bonbons ou les élastiques pour les cheveux. D'autres fois, nous avons droit à une démonstration en direct du produit. C'est entre autre le cas pour les crochets à suce que le vendeur itinérant colle un peu partout dans le wagon. Il paraîtrait que toutes ces réseaux de vente sont chapeautés par le crime organisé, qui décide qui vend quoi et où.
À tout ceci s'ajoute d'autres types de sollicitation plus ou moins classique: mendiants, chanteurs aveugles, anciens militaires, musiciens, etc. Concernant ce dernier, fait à noter, les gens applaudissent à la fin d'une prestation musicale. L'autre jour, nous avons eu le droit à un véritable concert dans le métro, de la part d'un joueur d'harmonica et d'un violoniste. Une autre fois, c'était un guitariste qui trimbalait son ampli sur roues à travers les wagons. Il y a aussi des chanteurs, qui parfois hurlent littéralement.
En somme, s'il y a autant de vendeurs et de solliciteurs de toutes sortes dans la ville, c'est parce que ça fonctionne! Nous avons remarqué que beaucoup de gens achètent ou donnent de l'argent. Il faut dire que les biens proposés sont toujours moins chers qu'en magasin. En effet, pourquoi prendre la peine de perdre son temps à magasiner, par exemple, des bas, lorsqu'on a qu'à attendre qu'ils viennent à nous dans les transports en commun? Pour ma part, la prochaine fois que je tombe sur un vendeur d'autocollants Spider-Man, j'achète!
Un abrazo,

dimanche 6 juin 2010

Camping au Tigre

Chers camarades,
C'est à partir de ma nouvelle chambre pour le prochain mois que j'écris ce billet. En effet, au terme d'une semaine et d'une fin de semaine plutôt remplies, nous avons déménagé notre siège social dans un autre quartier de la ville: San Telmo.
La façade de notre nouveau bloc appartement

Vitrine d'un cordonnier

Boucher au marché de San Telmo

Notre nouveau "café/resto/bar/salle d'étude" préféré

La semaine passée fut notre première semaine complète de cours (4 jours). Bien sûr, c'est très peu si l'on compare à une semaine de cours à l'université, encore moins si l'on compare avec l'école du Barreau, mais quand même. Au moins, nous avons vraiment l'impression de progresser.
D'autre part, avec l'aide du site Couchsurfing, nous avons pris contact avec plusieurs Argentins intéressés à nous rencontrer et à «échanger» du français pour de l'espagnol. Ainsi, je suis allé prendre un verre avec un Porteño lundi passé. Gabrielle, en sa qualité de future professeure de français, a été particulièrement sollicitée. Elle a conclu des ententes avec deux personnes pour des cours à une fréquence d'une ou deux fois semaine. Gabrielle me faisait remarquer à quel point c'est facile de trouver un emploi n'importe où dans le monde lorsque que l'on parle plusieurs langues. Puis, nous avons eu notre première rencontre commune samedi soir, lorsque nous avons rejoint un certain Nahuel chez un de ses amis (un Australien), à son appartement. Pour s'y rendre, nous avons utilisé le métro jusqu'à la station Constitución dont l'environnement immédiat est parsemé ce que l'on pourrait appeler "lieux de luxure". Bref, nous avons finalement passé la soirée à picoler sur la Plaza Dorrego, à rencontrer la faune urbaine et à visiter tous les bars entourant cette place sans jamais rien n'y consommer!
D'autre part, cette fin de semaine fut aussi l'occasion pour nous de tenter notre première expérience de camping argentin. Vendredi matin, pour un prix dérisoire (1,50 peso), nous avons pris un train en direction de Tigre.
Gare de Retiro

Une fois arrivés dans cette banlieue de Buenos Aires (après un trajet d'environ 50 minutes) nous avons acheté quelques victuailles et nous sommes montés à bord d'un «bateau-autobus». Le delta du Rio del Plata, qui entoure la ville de Tigre est parsemé de nombreuses îles où des centaines de personnes ont construit des habitations que l'on pourrait comparer à des chalets. Bien sûr, il y a aussi de nombreux terrains de campings. C'est d'ailleurs sur l'un d'eux que nous sommes allés gîter.
À l'origine, nous avions pour plan de tenter de trouver un terrain quelconque sur le bord de l'eau pour monter notre tente. Finalement, ce scénario s'est avéré impossible puisque nous devions indiquer une destination exacte au capitaine du bateau. De plus, une fois débarqués au quai de la destination en question, il nous était impossible de nous déplacer d'une île à l'autre, voire même de nous déplacer au sein de l'île.
Notre camping était très tranquille, puisque nous étions un soir de semaine, dans la basse-saison. En fait, nous étions les seuls campeurs ce soir-là.

Camping Luz y Fuerza

Le lendemain matin, nous avons repris le bateau-taxi. Tout au long du trajet d'une trentaine de minutes, ce dernier s'arrêtait à différents quais pour embarquer d'autres personnes au même titre que le ferait un autobus de ville. Bref, le chauffeur de bateau maniait très habilement la barre à roue. La circulation dans les canaux était très dense. D'ailleurs, durant la nuit, nous avons constamment entendu le bruit des bateaux. Mais bon, c'était quand même moins bruyant que la circulation automobile à laquelle nous sommes habitués dans la ville et cela nous a permis de respirer l'air frais de la "campagne". Une expérience intéressante!
À bientôt,

Bateau-autobus (lancha)

Intérieur de la lancha

Station-service pour bateaux


Non loin d'Acoyte

Alexandro fraîchement débarqué.

Vino tinto